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Groupes locaux

Hauts-de-France : interpellation des candidat.es aux législatives

Publié le 8 juin 2022
Hauts-de-France : interpellation des candidat.es aux législatives

Dans cette période de campagne, le groupe des Hauts de France contacte les candidat.es de ses circonscriptions pour leur transmettre les 90 propositions du Pacte du pouvoir de vivre. Il insiste également sur 3 sujets qui revêtent une importance particlière dans la région, et donne rendez-vous aux futur.es élu.es pour approfondir ces questions.

L'accès aux droits pour toutes et tous

Le contexte de dématérialisation massive des démarches administratives et des demandes d’accès à différentes aides a des retombées d’autant plus néfastes que le taux d’illectronisme + illettrisme atteint 17 % dans les Hauts de France (chiffres INSEE). La création de maisons « France Service » ne compense pas les suppressions d’accueils des services publics (impôts, préfectures..) et des institutions de protection sociales (CAF, CARSAT, CPAM…).

La réduction de l'accompagnement humain est particulièrement dramatique pour les plus précaires et les personnes âgées, comme les confirment les différents rapports de la « Défenseure des droits ». Le document « INSEE - Focus n°267 du 11 mai 2021 », constate en effet qu’en 2021 un tiers des adultes de notre pays ont renoncé à faire une démarche en ligne.

Le "faire ensemble"

Les acteurs de terrain du Pacte du pouvoir de vivre Hauts de France - associatifs, syndicaux, mutualistes, du monde de l’économie sociale et solidaire, de l’éducation populaire, de la jeunesse, du travail, de la lutte contre l’exclusion et la pauvreté et de la santé - ont la conviction que pour trouver des solutions appropriées aux problèmes de notre société, il faut associer tous les acteurs : élus nationaux et locaux, responsables institutionnels, acteurs sociaux et associatifs de terrain qui peuvent associer les bénéficiaires à l’élaboration de solutions qui les concernent.

Les citoyens doivent aussi être associés à l’élaboration des politiques publiques dans le cadre de consultations telles que la convention citoyenne pour le climat, le forum de jeunes du CESER Hauts de France, ou le dialogue structuré PROVOX HDF. Ces démarches sont à même de réduire la coupure (voire la fracture) entre élus, responsables politiques et population. Loin de réduire les prérogatives des instances politiques, cela peut leur redonner du prestige dans la mesure où les citoyens pourront se sentir écoutés et entendus si leurs avis se traduisent en actes.

Les responsabilités des députés pointées

Le groupe régional souhaite enfin attirer l'attention des futur.es député.es sur leurs responsabilités en matière de déshumanisation des relations entre usagers et institutions.
Par exemple, la déshumanisation des relations avec les usagers dans les différentes branches de la sécurité sociale (CAF, CPAM, CARSAT…) est directement la conséquence des conventions d’objectifs et de gestion (COG) signées entre l’état et chaque branche de la sécurité sociale, elles mêmes cadrées par les lois de financement de la sécurité sociale votées annuellement par le parlement.
C’est assurément de la responsabilité des députés d’examiner les conséquences de leurs votes. Ceci est aussi vrai à l’occasion du vote des budgets qui réduisent le nombre de fonctionnaires dans les services de l’Etat par exemple, les préfectures dont les plages de rendez-vous pour régulariser ses papiers ou faire une demande d’asile sont très insuffisantes.