
PARTAGER LE POUVOIR POUR MIEUX AGIR
Notre démocratie est sans doute moins malade de ses institutions que de l’esprit dans lequel nous les faisons fonctionner. Nous survalorisons le vote aux dépens de la délibération, l’opinion aux dépens de la réflexion collective, la concurrence électorale aux dépens de la mobilisation collective. Ce faisant, nous nous sommes enfermés dans un face-à-face entre gouvernant.e.s et gouverné.e.s, qui ne permet plus l’expression des espérances individuelles et collectives ni des alarmes sociales, civiques et environnementales. Ce face-à-face ne produit en retour qu’une défiance abyssale envers les politiques ou les institutions. Notre modèle démocratique ne renaîtra pas si nous ne savons pas mieux partager le pouvoir tout en apprenant à mieux coopérer, si nous ne savons pas mieux débattre en amont et en aval du processus législatif, et surtout si nous ne savons pas donner plus de pouvoir d’expression et de participation aux plus défavorisé.e.s de notre société.
Pour mieux partager le pouvoir, il faut :
Permettre l’expression et la participation de tous les citoyen.ne.s
55. Accroître le pouvoir d’expression des plus défavorisé.e.s.
56. Mettre en œuvre une stratégie nationale sur l’engagement citoyen tout au long de la vie.
Co-construire les politiques publiques
Partager le pouvoir dans les entreprises
64. Rendre obligatoire la négociation dans les entreprises sur leur « raison d’être » (finalités économiques, sociales, environnementales, sociétales).
Accroître le droit d’expression au travail
65. Généraliser les espaces d’expression des travailleurs et travailleuses pour intervenir sur les transformations de leur travail (cadences, évolution des tâches, conditions de travail…).
66. Faire participer tous les salarié.e.s à la définition de l’agenda social dans l’entreprise, à l’initiative des Institutions Représentatives du Personnel (IRP).