Pendant des mois, le groupe local du Pacte du pouvoir de vivre de Nantes, avec ses désormais 29 organisations membres, a travaillé à la mise en place et au succès de notre événement des 13 et 14 juin à Nantes, en partenariat avec le Lieu unique et la République des idées. Dominique Macaire, coordinateur du groupe local, nous raconte cet engagement collectif qui visait à donner toute leur place aux acteurs du territoire.
Pourquoi était-il important pour le groupe local d’autant s’impliquer dans ce projet ?
C’était une évidence, le groupe s’est immédiatement investi car ce projet est parfaitement cohérent avec ce que nous faisons au quotidien : écouter les invisibilisé·es, sensibiliser sur l’écologie, faire participer les personnes et remonter leurs besoins…c’est ce que nous tâchons d'accomplir à travers nos projets sur le territoire nantais en cohérence avec nos trois piliers : le social, l’écologie et la démocratie. Cet événement était aussi l’occasion de créer de nouveaux liens avec des interlocuteurs et interlocutrices d’horizons divers et de renforcer les liens déjà existants.
Que vous aura apporté ce projet ?
Il nous aura permis de rencontrer de nombreuses personnes et organisations et d’élargir ainsi nos cercles. Nous étions une dizaine de membres du groupe local à nous répartir les prises de contact afin d’identifier les participant·es aux ateliers, sans oublier toutes les organisations relais pour mobiliser les acteurs du territoire, les bénévoles le jour J et les organisations présentes sur les stands. Nous avons rencontré des personnes de multiples horizons dont les centres sociaux, des organisations rurales, etc. Ces liens existent désormais et pourront être consolidés. Cela nous a aussi permis de renforcer le groupe local. Par exemple, France terre d’asile ne faisait pas partie du Pacte local avant l’évènement et nous a désormais rejoint. Cet évènement aura par ailleurs contribué à considérablement renforcer nos liens avec le Pacte national dont nous connaissons désormais bien l'équipe et je sais que ce lien restera. Nous avons enfin découvert le Lieu unique et ses équipes, ce qui crée une formidable ouverture et des perspectives de travail en commun.
Quelles répercussions cet événement a-t-il eu pour le groupe local ? Quelles suites envisagez-vous ?
L'événement a largement mobilisé ou remobilisé les organisations. En plus de France terre d'asile qui nous a rejoint, d'autres organisations comme Accord - la fédération locale des centres sociaux et la FAL 44 - la ligue de l'enseignement, se sont impliquées de manière bien plus active au sein du groupe local. Je pense qu’elles seront plus nombreuses à participer à nos futurs projets ce qui va élargir notre puissance de persuasion vis-à-vis des pouvoirs publics et notre capacité d’action : quand on dit qu’on est 30 associations, on nous écoute. Nous continuerons aussi à collaborer avec le Lieu unique et à participer à certains projets et à collaborer notamment pour élargir leur public. J’ai par ailleurs été invité avec d’autres membres du groupe local à participer à leur cycle sur la démocratie qu’ils lancent cet automne, suite à notre travail sur les doléances. Tout cela ne peut que nous inspirer et nous motiver pour la suite, y compris toutes les thématiques abordées lors des débats. Nous avons notamment à cœur de continuer à travailler pour davantage inclure les plus éloigné·es de ces sujets. Nous ferons le point sur tout cela ces prochains mois mais nul doute que de beaux projets s’annoncent.