L’année 2023 restera celle de l’aggravation de la crise du logement ». C’est par cette phrase que la Fondation Abbé Pierre, membre du Pacte du pouvoir de vivre, introduit son 29ème rapport sur le mal-logement. « Faute d’une réponse suffisante, des millions de personnes ne disposent pas d’un hébergement en France, et parmi elles toujours plus de femmes et d’enfants », souligne le rapport. C’est pour cette raison que le Pacte du pouvoir de vivre porte une montée en puissance de la politique du logement d’abord.
Si les normes empêchent désormais que les nouveaux logements soient des passoires énergétiques, il reste aujourd’hui près de 7 millions de résidences principales en France provoquent chez leurs occupants des dépenses excessives pour se chauffer (ou se rafraîchir), des sensations de froid (ou de chaleur) et une détérioration de la qualité de l’air intérieur, avec des conséquences sur la santé, le confort et le pouvoir d’achat des habitants, mais aussi des conséquences sur l’environnement puisque le logement résidentiel est responsable de 12% des émissions de CO2 en France.