Sortir de la crise démocratique : Donner le pouvoir d’agir à tous les citoyens

Lutte contre la pauvreté et planification écologique 

Pour des millions de citoyennes et citoyens, l’inflation, de la pauvreté, du changement climatique, de l’exclusion sont la réalité du quotidien... Cette réalité doit nous conduire à agir avec ambition et cohérence.

Les organisations du Pacte du pouvoir de vivre sont aux côtés des femmes, hommes et enfants qui cherchent au quotidien à pouvoir vivre dignement. Ce constat les pousse à s’engager pleinement dans la lutte contre la pauvreté pour en faire un objectif central des prochaines années. Or ce sont ces mêmes personnes qui sont et seront les premières victimes du changement climatique. Aussi il n’est plus possible de considérer que les enjeux environnementaux ne sont pas des enjeux de court terme.

Pour le Pacte du pouvoir de vivre, il n’y a pas de choix possible entre ces deux défis. Nous avons l’obligation d’articuler la lutte contre la pauvreté avec l’accélération nécessaire de la transition écologique.

En cela, les nœuds à démêler et les points de tensions à résoudre en matière de justice sociale et d’acceptabilité sont importants tant sur la mobilité, que sur le logement ou encore l’alimentation par exemple. Ils le sont d’autant plus pour les citoyens les plus pauvres qui, au quotidien, doivent choisir entre manger, se chauffer, se déplacer ou se soigner.

Il y a quelques mois, le gouvernement annonçait travailler à la fois sur la planification écologique et sur le Pacte des Solidarités, nouveau cadre de la stratégie de lutte contre la pauvreté. Dans ce contexte, les organisations du Pacte du Pouvoir de vivre appellent le gouvernement et les parlementaires à agir vite et fort sur 4 enjeux clés qui touchent chacun de nous au quotidien :

  • La mobilité et en particulier les zones à faibles émissions.

  • L’alimentation.

  • Le logement.

  • L’accès aux services du quotidien.

Pour construire et mettre en œuvre les solutions pour répondre à ces enjeux, la crise démocratique nous freine. Mais nous devons continuer à agir : il existe des voies de passages, à construire et à anticiper, pour que les plus modestes non seulement ne soient pas pénalisés par la transition mais bénéficient directement de ses impacts positifs au quotidien.

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